Aquarelles Composites is an exhibition of collaborative paintings by Jonathan Monk and David Shrigley. The artists will turn the small store front gallery into a studio on the days before their presentation. Giulio Paolini solo show features collages and images from the new book 'L'aurore che credeva di estere' and 'Ici et Maintenant', the synthesis of two earlier works, 'The Proper Name' and 'Last model'.
Jonathan Monk & David Shrigley
Aquarelles composites
Yvon Lambert is pleased to announce Aquarelles Composites, an exhibition of
collaborative paintings by Jonathan Monk and David Shrigley.
Shrigley and Monk trained for many years as painters, struggling with different styles,
workings methods and traditional processes. They met in the late 1980ʼs while students
at the Glasgow School of Art and became friends. Now internationally acclaimed, they
choose to work again within the sadly neglected theme of classical watercolour
landscape painting and portraiture.
Paris, a symbolic city with a rich artistic history, will offer the artists an opportunity to
consecrate their achievement as painters. The city will also be an inspiration as all the
works for the exhibition will be produced in-situ, the artists will turn the small store front
gallery into a studio on the days
before their presentation – in Paris the struggle for
authenticity will continue...
« As we advance in life it becomes more and more difficult, but in fighting the difficulties
the inmost strength of the heart is developed. »
« Great things are done by a series of small things brought together. »Vincent Van Gogh
Jonathank Monk was born in Leicester (UK) in 1969. His work uses art history as its
source and questions, often with humor, the notion of artistic genius. He lives in Berlin.
David Shrigley was born in 1968 in Macclesfield (UK). Exhibited internationally, his
works (drawings, paintings, sculptures, photographs, videos) portray the world we live in
with a cynical distance and a sharp humor. He lives in Glasgow (UK).
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GIULIO PAOLINI
Yvon Lambert a le plaisir dʼannoncer lʼexposition personnelle de lʼartiste italien Giulio Paolini à la galerie Yvon
Lambert.
Analytique et énigmatique : tels sont les adjectifs contradictoires qui ont parfois servi à qualifier le travail de
lʼartiste. Au début des années 1960 Giulio Paolini (né en 1940 à Gênes, vit et travaille à Turin) s'emploie à révéler
les éléments constitutifs du tableau ainsi qu'à faire apparaître l'ensemble des relations que tisse une pièce entre
l'objet, l'artiste, le spectateur et le contexte de l'exposition.
Dans nombre de ses travaux, par lʼusage de miroirs, de photographies, de moulages, ou par celui de la
perspective, Giulio Paolini reprend les questions de la représentation et du simulacre. Il invente ainsi un langage
paradoxal extrêmement personnel dont le dédoublement et le fragment sont les figures les plus récurrentes.
Cette démarche analytique rapprocha Giulio Paolini des artistes conceptuels. Multipliant les références à
l'Antiquité et au Néoclassicisme, mêlant les techniques les plus traditionnelles aux matériaux et aux formes
d'expression les plus contemporains.
Lʼartiste nuança lui-même son rapprochement au mouvement conceptuel en précisant, son goût pour ce que
possèdent dʼénigmatique lʼimage et lʼimaginaire : « Je nʼai jamais été capable de renoncer au mystère et à la
sensualité que les images évoquent toujours... » (1984).
Lʼinauguration de lʼexposition à la galerie Yvon Lambert coïncide avec la parution dʼun nouveau livre : Lʼaurore
che credeva di estere (Johan & Levi Editore, Milan). Des images et collages extraits de livre sont projetés dans la
première salle de la galerie.
Dans le deuxième espace de la galerie, Giulio Paolini présente Ici et Maintenant, qui nʼest autre que la synthèse
de deux travaux antérieurs, Le Nom propre et Dernier modèle , réactivant ainsi les liens entre un auteur et son
œuvre. Il met en évidence lʼimpossibilité à laquelle se heurte sans cesse lʼartiste, lʼimpossibilité de refléter ou
interpréter la réalité « en temps réel ». Pour Giulio Paolini, lʼ oeuvre rend fatalement compte du retard inévitable
entre ce quʼelle semble représenter et notre réalité, cette infranchissable distance qui sépare le Moi et le Monde,
même la photographie qui prétend fixer la scène quʻon a sous les yeux échoue également : « la photographie
meurt dans lʼinstant même où on la prend ».
Enfin avec son œuvre Salle dʼattente, lʼartiste se joue formellement des différents éléments qui constituent
habituellement la substance matérielle dʼun tableau (carte, toile, cadre, passe-partout, ébauche au crayon...). Les
éléments sʼalternent ici dans une sorte de jeux combinatoire, qui plonge le spectateur dans un nouveau rapport
au monde, silencieux, où le langage semble se libérer des règles.
Opening reception Friday september 7th from 6pm to 9pm
Galerie Yvon Lambert
108 rue Vieille du Temple, 75003, Paris
OPENING TIMES: Tuesday – Saturday 10am – 7pm